Tour du Mont-Blanc: jour après jour

 

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Y a un début atout comme disait Marius à la belote.

On est parti sac à dos d’Argentières puis on a pris le bus ( gratos vu qu’on a logé à Argentières) jusqu’à Montroc Le Tour.

[one_half]P1150489B[/one_half][one_half_last]Comme on pense débuter la plus grande aventure de la terre, on immortalise ce moment par une photo, histoire de faire un test type 60 millions de cons : Avant et Après. Mais comme on a oublié de faire l’après, on se contentera donc de l’avant. Seul caractéristique de la photo, c’est en fait le photographe qui est néo-zélandais .Bon ça se lit pas sur la photo.[/one_half_last]

[one_half]P1150495[/one_half][one_half_last]Fini de rigoler: ça commence sec : une montée qui nous fait regretter de pas nous être entrainés avant. Mais le ciel est relativement couvert ce qui nous fait économiser pas mal de crème solaire.[/one_half_last]

[one_half]P1150496[/one_half][one_half_last]D’autant que au dessus de nos têtes passent et repassent des cabines vides que nous aurions pu prendre mais comme on a décidé de pas truander….[/one_half_last]

Le Col de Balme

[one_third]P1150509[/one_third][one_third]P1150510[/one_third][one_third_last]On est pas peu fier d’être arrivé à notre premier col: le col de Balme où une petite mamie tient un petit bistro.[learn_more caption= »l’origine du nom col de Balme »] 

Pour mieux lire, cliquez sur le texte

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La Croix de Fer

[one_half]P1150520[/one_half][one_half_last]Une intersection mal indiquée nous amène en direction de la Croix de fer qui n’a rien à voir avec un col du tour de France et encore moins avec l’insigne que portait le Baron rouge. [/one_half_last]

[one_third]P1150523[/one_third][one_third]P1150538[/one_third][one_third_last]La montée est ardue  et une excursion de scout en rang par 2 aurait fait une hécatombe, bref  le sentier est étroit. D’ailleurs une petite stèle finit de nous rassurer…mais pas moyen de retrouver sur internet qui est décédé là et pourquoi ?[/one_third_last]

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P1150535[/one_third][one_third]P1150532[/one_third][one_third_last]Au sommet de la croix de fer, il y a une croix de fer ce qui semble logique mais aussi 2 Sud-africains et un allemand ce qui est pas vraiment logique. Sauf qu’on fait le tour du Mont blanc et on parle plus anglais ici que le savoyard c’est tout dire. On les retrouvera d’ailleurs régulièrement au cours du parcours.[/one_third_last]

[one_third]P1150530[/one_third][one_third]P1150531[/one_third][one_third_last]La vue sur un glacier et la ville de Martigny (Rouge) me fait penser à ne pas louper l’apéro ce soir[/one_third_last]

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P1150555[/one_third][one_third_last]La descente vers Trient est longue mais plaisante surtout dans la partie haute avec les fleurs des alpages qui finiront cruellement un jour dans l’estomac d’un ruminantToo Sad

Au fond un barrage suisse[/one_third_last]

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P1150575[/one_half][one_half_last]Enfin on arrive à Trient (on y est d’ailleurs passé la veille puisqu’on venait de Martigny) dont la seule caractéristique est l’église rose très « chou »Sweet Kiss[learn_more caption= »Tout sur Trient »]Pour mieux lire, cliquez sur le texte[/learn_more][/one_half_last]

[one_third]P1150579[/one_third][one_third]P1150583[/one_third][one_third_last]Trient est situé dans le Valais Suisse dont l’humour est connu dans le monde entier[learn_more caption= »Humour valaisan »]téléchargement images (1)  images (3) images (4) images (5) images (2)[/learn_more]Voila fin du premier jour de marche, une bonne douche suisse dans les douches communes mais séparées nous a remis d’équerre. Allez on dort !

( Mais au fait mais pourquoi sont ils tous sortis en pleurant quand je suis rentré tout nu ????Big Boss)  [/one_third_last]

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[one_third]P1150585[/one_third][one_third]P1150586[/one_third][one_third_last]Comme on a, selon la patronne valaise, la meilleure chambre comme tous les autres pensionnaires d’ailleurs, le réveil sur Trient est très beau d’autant que le ciel s’est dégagé.[/one_third_last]

[one_half]P1150591[/one_half][one_half_last]Il faut d’ailleurs une bonne dose d’humour suisse et une bonne carte pour trouver la direction.[/one_half_last]

 

[one_half]P1150593[/one_half][one_half_last]Il y a 2 routes pour atteindre le val d’Arpette : par le haut ou par le bas càd par le col de la Forclaz plus facile ou par « la fenêtre d’Arpette ».Nous on a choisi par la fenêtre. Mais au fait c’est quoi l’Arpette et pourquoi une fenêtre ?

Arpette veut dire alpage, pâturage et la fenêtre c’est en fait le passage étroit d’un versant à un autre: ben oui c’est tout.

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[one_third]P1150596[/one_third][one_third]P1150594[/one_third][one_third_last]Le chemin longe des bisses, sorte de canaux destinés à irriguer les élévages de bovin et les cultures plus bas.[learn_more caption= »Tout sur les bisses… »] Cliquez pour agrandir [/learn_more][/one_third_last]

[one_third]P1150598[/one_third][one_third]P1150599[/one_third][one_third_last]Sur le trajet, on tombe sur un moulin qui actionne un marteau, lequel frappe le sol tel un métronome.[learn_more caption= »Oui mais pourquoi ?… »]
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[one_third]P1150612[/one_third][one_third]P1150613[/one_third][one_third_last]Premier arrêt au chalet du glacier (nescafé et petit lu) [/one_third_last]

[one_third]P1150620[/one_third][one_third]P1150631[/one_third][one_third_last]Puis commence l’ascension de windows of Arpette, devant une vue extraordinaire [/one_third_last]

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On est moins con grâce aux explications suivantes [learn_more caption= »Tout sur le glacier… »]cliquez pour agrandir

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[one_third]P1150643[/one_third][one_third]P1150666[/one_third][one_third_last]Même en terrain hostile, la nature a souvent des parades insoupçonnées; tiens cette mousse avec des petites fleurs, comment fait-elle pour résister à des températures extrêmes ? et bien selon une émission récente sur Arte, cette mousse maintient une température à l’intérieur très supérieure pour résister au froid .  [/one_third_last]

[one_third]P1150653[/one_third][one_third]P1150663[/one_third][one_third_last]Etait-ce un Aigle Royal ? Probable.

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[one_third]P1150657[/one_third][one_third]P1150667[/one_third][one_third_last]Puis on arrive à l’éboulis, interminable et difficile montée vers windows  [/one_third_last]

[one_third]P1150671[/one_third][one_third]P1150676[/one_third][one_third_last]P1150677BOn arrive enfin vers 14h ; on a mis au moins une heure de plus et du coup y a plus un chat suisse là-haut.[/one_third_last]

[one_third]P1150679[/one_third][one_third]P1150681[/one_third][one_third_last]P1150682[/one_third_last]

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[/one_third][one_third_last]La vue derrière la fenêtre est également très belle mais la descente vaut la montée du point de vue de la difficulté  et toute la neige n’a pas disparu. La descente va encore durer 3 heures; on est presque les derniers à descendre mais pas à monter: des hollandais parlant français, des jeunes qui dormiront en haut, un couple qui fait l’aller-retour ; bref on arrive vers 18 heures à l’hôtel, vanné, lessivé,éreinté, exténué, harassé,savonné bref..moulu. Mais on était pas les derniers: y en a 2 qui ont fait la 1ère étape + la 2ème en une seule fois, quant au malade du jour, il est descendu en courant en 1H30, histoire de boire quelques bières, avant de retourner chercher son pote qui souffrait dans la caillasse (en courant évidemment )… [/one_third_last]

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[one_third]P1150696[/one_third][one_third]P1150708[/one_third][one_third_last]Petit stress matinal, notre voyagiste a oublié nos bagages vu qu’on s’est levé tard. Normal, on digère encore l’excursion de retraités de hier. Mais comme dit mon beauf Jean-François  et notre voyagiste « Y a pas de souci ». Et bizarrement toujours pas de Led, pardon d’ampoule. Donc on part les derniers vers 9H vers Champex petite ville suisse au bord d’un lac et on fait le tour par la droite (ce qui toujours mieux) et ce qui fait toujours râler Fabienne politiquement parlant[/one_third_last]

[one_third]P1150702[/one_third][one_third]P1150704[/one_third][one_third_last][learn_more caption= »Tout sur Champex,les cabanons et les glacières… »]cliquez pour agrandir

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[one_third]P1150709[/one_third][one_third]P1150763[/one_third][one_third_last]Le chemin est régulièrement  balisé par des statues en bois qui me font rappeler comme ici à gauche le boulot et plus particulièrement  le chef de mon chef que j’affectionne particulièrement…..Franchement vous voulez mon avis ? ici c’est comme dans les Vosges, le Munster en moins.[/one_third_last]

[one_third]P1150717[/one_third][one_third]P1150723[/one_third][one_third_last]Au détour d’un chemin, bien planqué, on découvre une ancienne mine d’ardoise qui formait jadis une veritable mine d’or si je puis dire[learn_more caption= »Tout sur l’ardoise… »]cliquez pour agrandir [/learn_more][/one_third_last]

[one_third]P1150727[/one_third][one_third]P1150732[/one_third][one_third_last]Puis on arrive dans la vallée à Issert et Praz de fort, où les maisons en bois sont appelées des « raccards à blé » sorte de grange dont la particularité est d’avoir une dalle en pierre pour éviter l’assaut des rongeurs ainsi que des sculptures géométriques réalisées uniquement avec un compas et dont la signification est assez ténébreuse[/one_third_last]

[one_third]P1150738[/one_third][one_third]P1150749[/one_third][one_third_last][learn_more caption= »Tout sur les scuptures… »]cliquez pour agrandir[/learn_more][/one_third_last]

[one_third]P1150733[/one_third][one_third]P1150735[/one_third][one_third_last]L’une des dernières maisons du village est un moulin abandonné, mais avec un peu de culot on peut y apercevoir les pâles (sur la photo de droite) par l’arrière [/one_third_last]

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[one_third]P1150752[/one_third][one_third]P1150757[/one_third][one_third_last]Le chemin remonte régulièrement mais n’est pas franchement difficile[/one_third_last]

[one_third]P1150758[/one_third][one_third]P1150761[/one_third][one_third_last]Bon y a bien quelque passage délicat sous le soleil tapant mais pas de quoi tomber dans les fraises des bois [/one_third_last]

 

 

[one_third]P1150797[/one_third][one_third]P1150801[/one_third][one_third_last]Avant-dernière attraction de la journée (accessible en une 1/2h selon des collègues randonneurs) une magnifique cascade [/one_third_last]

[one_third]P1150812[/one_third][one_third]P1150814[/one_third][one_third_last]On arrive à nouveau bon derniers à la Fouly mais on s’en fout; la dernière attraction de la journée, ce sont ces magnifiques « crocs » roses qui m’ont attirés un franc succès auprès de la gente masculine[/one_third_last]

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[one_third]P1150815[/one_third][one_third]P1150817[/one_third][one_third_last]Fini la baladette….Dieu merci ce matin le passage des minets nous tire du lit dès potron mouton …hein ? ah oui le passage des moutons nous tire du lit dès potron minet …; il fait un temps magnifique et la vue sur le glacier est magique [/one_third_last]

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[one_third]P1150828[/one_third][one_third]P1150843[/one_third][one_third_last]Faut quand même pas croire qu’ on papillonne d’un air benêt en regardant ces paysages …non,non ça monte sec jusqu’au lieu dit la Peule où notre addiction au café de 10 heures nous oblige à la pause . Sympa cette ferme avec des yourtes à louer.  [/one_third_last]

[one_third]P1150851[/one_third][one_third]P1150850-Récupéré[/one_third][one_third_last][learn_more caption= »Tout sur le nom de La Fouly et la Peule… »]Cliquez pour agrandir

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[one_half]P1150868[/one_half][one_half_last]En chemin, il rencontre , La rirette la rirette ,en chemin il rencontre une vache mais pas n’importe laquelle, c’est une Milka !

téléchargement [/one_half_last]

[one_third]P1150891[/one_third][one_third]P1150892[/one_third][one_third_last]La montée est régulière sans grande difficulté jusqu’au Grand col Ferret dont l’origine du nom évoquerait soit le minerai ou plus probablement les fourrages par le latin « farratus »[/one_third_last]

[one_third]P1150917[/one_third][one_third]P1150916[/one_third][one_third_last]On est qu’à 2300 m mais on prend des poses de blaireau comme la plupart des blaireaux qui se croient sur le toit du monde; sur la borne c’est le I de l’Italie [/one_third_last]

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[one_third]P1150903[/one_third][one_third]P1150918[/one_third][one_third_last]Comme le ventre de Fabienne commence à jouer du bignou, on mange. Le repas se compose d’une soupe à la tomate, de pain, de fromage et de galette bretonne; c’est simple mais suffisant pour aller à Amsterdam à 1050 km d’ailleurs c’est tout droit; en attendant, on descend sur le refuge Elena [/one_third_last]

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[one_third]P1150934[/one_third][one_third]P1150936[/one_third][one_third_last]On est chez les transalpins ; le soir c’est tellement copieux qu’on a pris l’ anti-pasti pour le plat principal. On rencontre un retraité grenoblois de 83 ans qui allait faire l’ascension du col Ferret le lendemain.  Pas mal.

Un petit malin  a rempli ma godasse de fleurs, sympa mais pas pratique pour marcher.

Buona Notte!  [/one_third_last]P1150882

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[one_third]P1150947[/one_third][one_third]P1150950_2[/one_third][one_third_last]Le panorama sur le val Ferret est ce matin extraordinaire: tout est parfait, le ciel, l’air, le petit dèje, On a rien oublié nulle part ce qui est une performance quand on connait notre degré d’amnésie proche de l’internement dans un Ehpad. Même l’ampoule rebelle de Fabienne entre l’orteil et son voisin de droite semble s’être assoupie devant cette vue  » à couper le souffle » comme dit régulièrement la commentatrice de « Des racines et des ailes ».[/one_third_last]

[one_third]P1150954_1[/one_third][one_third]P1150965[/one_third][one_third_last]Sur la descente, Fabienne s’est fait 2 copines, 2 randonneuses de la région de Molsheim dont une trimbale depuis un certain temps une ampoule au talon d’Achille qui ferait tourner de l’oeil un  chirurgien en traumato le plus expérimenté.

Mais ce sera pour elle la dernière étape, elle redescendra en basket à Courmayer  direction l’hosto de Chamonix. Y a des limites au masochisme[/one_third_last]

[one_third]P1150971[/one_third][one_third]P1150967[/one_third][one_third_last]Avant d’arriver au refuge Bonati, Fabienne me ranime vu que j’ai le souffle coupé par la vue.

J’en profite pour faire la plus belle photo des ouacances que j’ai envoyé à mon chef histoire petit 1 de le faire baver pendant la réunion de production et petit 2 de lui prouver que les Alpes bavaroises étaient un petit tas de sable informe devant cela[/one_third_last]

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[one_half]P1150981[/one_half][one_half_last]Après le refuge Bonatti on prend la variante « difficile » par Malatra et la tête d’entre deux Sauts dont un panneau nous a bien fait marrer Ha Ha

La montée est agréable, pas un bruit, peu de randonneurs, quelques chamois sont visibles sur les névés avant d’atteindre le fameux col d’entre les 2… puis redescente et remontée vers le col de sapin, roi des forêts mais pas roi des finances, pour ceux qui ont payé dernièrement leurs impôts….

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La montée, comme dirait Bruce Willis est du style « hard » et les vues sont vraiment magnifiques[/one_half_last]

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[one_third]P1160023 [/one_third][one_third]P1160008[/one_third][one_third_last]Etais-ce par pure flemmardise ou simplement ma tendance chronique à me planter quand je lis une carte ? Bref au col de Sapin, roi des forets, on prend une direction bâtarde vers Courmayer et du coup on loupe le refuge Bertone et sa vue sur les glaciers de Courmayer. Faut être c… non ? En plus la descente est pénible, mouches, chaleurs, montée, descente, on en voyait pas la fin (mais la faim si !) On fera en tout 32 km sur l’ancien sentier du TMB …[/one_third_last]

Maigre satisfaction est cette vue spendide sur la chaine devant Courmayer

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[one_third]P1160029[/one_third][one_third]P1160040[/one_third][one_third_last]Outre notre frustration, la chambre de l’hôtel ressemble plus à un sgabuzzino à  scopa (je traduis pour ceux qui n’ont pas pris italien en deuxième langue) donc à un cagibi à balai (et en allemand un Kabuff à Besen) que nous refusons tout de go; la tenancière au demeurant très sympa nous trouvera un apparte un peu plus bas. Allez rideau.[/one_third_last]

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[one_third]P1160033[/one_third][one_third]P1160036[/one_third][one_third_last]Il faut visiter Kurt Mayer euh non Courmayer (déformation professionnelle ) le matin; mis à part un pharmacien qui revient du Japon et qui nous a filé, outre des « compeed », un millième de yen ( = 1 rin),le début de la richesse, y a pas un rital dans les rues; ça nous permet de nous balader et d’attendre le bus qui nous conduira à La Visaille ce qui abrège un peu notre parcours. [/one_third_last]

[one_third]P1160035[/one_third][one_third]P1160037[/one_third][one_third_last]Nos collègues eux ne prennent pas le bus  et sont partis direct mais s’arrêteront avant au refuge Elisabetta, refuge parait il assez sommaire et avec 2 services de bouffe le soir.P1160044[/one_third_last]

[one_third]P1160046[/one_third][one_third]P1160055[/one_third][one_third_last]La montée vers le lac de Combal est sans difficulté; on se fait même doubler par des japs ou des chinois( c’est marrant j’arrive pas à faire la différence: même taille, même yeux) en tout cas ils connaissent visiblement mieux les sentiers que nous[/one_third_last]

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[one_third]P1160064[/one_third][one_third]P1160067[/one_third][one_third_last]Arrêt Segafredo sur de petits lacs au dessus du lac Combal , le lac Miage; on peut s’ y baigner nu malgré l’interdiction papale [/one_third_last]

 

[one_third]P1160066[/one_third][one_third]P1160074[/one_third][one_third_last] Sur une colline voisine 2 sapins poussent étrangement en solo et franchement, j’ envie ce pêcheur car lui il n’a pas à se taper les 20 km restant [/one_third_last]

[one_third]P1160082[/one_third][one_third]P1160081[/one_third][one_third_last]On suit le chemin dans le Val Vény (vidi,vici…) où l’on aperçoit encore névés et quelques têtards avec lesquels j’aurais bien voulu jouer.[/one_third_last]

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[one_half]P1160088[/one_half][one_half_last]Les glaciers et les cascades se succèdent sur la droite ; aucune montée si ce n’est sur la fin pour atteindre le refuge Elisabetta Soldini (randonneuse italienne morte en montagne..Shocked..ça fout les jetons) que nous atteignons vers 13H, heure à laquelle 95 % des français déjeunent. On est pas dans les 5% restant et du coup, on fait de même.

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P1160104[/one_third][one_third_last]La vue sur le val Vény est très belle et on aperçoit même le Mont blanc ( tiens, on l’avait oublié celui-là…)

Etait-ce le concert d’Alphorn de l’estomac de Fabienne avant de manger ou simplement la curiosité de voir 2 alsaciens célèbres faire le Tour du mont Blanc, on ne saura pas mais tout à coup, surgit hors de la nuit , court vers l’aventure au galop, son nom il le signe à la pointe de ces cornes, d’un B qui veut dire Bouquetin[/one_third_last]

[one_third]P1160117[/one_third][one_third]P1160133[/one_third][one_third_last]ça monte encore sec jusqu’au col de la Seigne à 2516 m.

On passe davant un batiment militaire réhabilité en centre d’information sur la nature.

Ici, au col de la Seigne, on a une belle vue sur l’aiguille des glaciers à 3816m; ce col est connu depuis l’antiquité[/one_third_last]

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[one_third]P1160142[/one_third][one_third]P1160137[/one_third][one_third_last]On est surpris dans notre pause par un petit hélico à une place qui passe au ras du col ce qui me fait immédiatement penser à une bière ; la borne avec F nous rappelle que nous rentrons à la maison[/one_third_last]

[one_third]P1160155[/one_third][one_third]P1160161[/one_third][one_third_last]La descente est assez abrupte jusqu’au refuge des Mottets dont le nom n’a rien à voir avec le cycliste ou avec une glace italienne [/one_third_last]

[one_third]P1160164[/one_third][one_third]P1160166[/one_third][one_third_last]Aux Mottets, on occupe la chambre de la vache Nr 7 en vacances en ce moment.

Comme nos bagages ne sont pas encore arrivés, vous savez ce qu’on fait?[/one_third_last]

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[one_third]P1160172[/one_third][one_third]P1160173_1[/one_third][one_third_last]« Toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux »  me suis-je dit ce matin en regardant cette marmotte et la verte vallée. Eh oui c’est le dernier jour, alors fi des ampoules, des arthroses  récalcitrantes et des autres maux dont les journaux de santé regorgent, non il va falloir assurer surtout qu’on se paye 2 à 3 cols comme dirait le gynéco en début de consultation. [/one_third_last]

[one_third]P1160175[/one_third][one_third]P1160179[/one_third][one_third_last]P1160181[/one_third_last]

[one_third]P1160182[/one_third][one_third]P1160184[/one_third][one_third_last]A la ville des glaciers (où y a pas de glaciers d’ailleurs) on s’arrête dans une fromagerie locale, spécialiste de la mamelle adulte et on prend un bon kg de fromage mais ce n’était pas très malin car il se transformera en fondue savoyarde dans le sac avec la température caniculaire et laissera d’ailleurs dans le même sac une empreinte olfactive indélébile type chaussette de scout après 10 jours de marche.  [/one_third_last]

[one_third]P1160190[/one_third][one_third]P1160198a[/one_third][one_third_last]Sous le regard goguenard des marmottes(enfin je crois, j ‘en ai entendu rire une…)on marche tranquillement vers le col des fours[/one_third_last]

[one_third]P1160187a[/one_third][one_third]P1160195a[/one_third][one_third_last]Puis comme Napoléon, ça se corse grave, la pente se fait raide avant d’atteindre une magnifique cascade[/one_third_last]

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[one_third]P1160211[/one_third][one_third]P1160204[/one_third][one_third_last]Le col est encore à 40 minutes mais avec  notre dose de caféine et un morceau de notre fondue savoyarde, l’ascension du col visible sur la photo ci-dessous à droite du pic est une promenade de retraités.[/one_third_last]

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[one_third]P1160214[/one_third][one_third]P1160218[/one_third][one_third_last]P1160228 [/one_third_last]

 

[one_third]P1160223[/one_third][one_third]P1160225[/one_third][one_third_last]Enfin presque …. Voilà le col le plus haut : 2685 m; de larges plaques de neige (éternelle parait-il ) sont l’occasion d’une bonne partie de rigolade. [/one_third_last]

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[one_third]P1160229[/one_third][one_third]P1160233[/one_third][one_third_last]P1160237[/one_third_last]

[one_third]P1160234[/one_third][one_third]P1160240[/one_third][one_third_last]Après le col de la croix de bonhomme, un passage délicat, une stèle à l’attention de Mr Mollard et  une vue sur le fameux barrage qui retient de l’eau, on arrive au col du bonhomme qui n’a bien sur rien à voir avec le col du même nom près d’Orbey (68) [/one_third_last]

[one_third]P1160243[/one_third][one_third]P1160242a[/one_third][one_third_last]La borne est un don de Michelin et Michel qui est borné est un don tout court…  [/one_third_last]

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[one_third]P1160247[/one_third][one_third]P1160256[/one_third][one_third_last]Enfin la longue descente vers les Contamines en passant devant Germaine, Mélanie et ses copines [/one_third_last]

[one_third]P1160259[/one_third][one_third]P1160262[/one_third][one_third_last] Le pont romain avec une descente d’eau impressionnante et bruyante[/one_third_last]

[one_third]P1160265[/one_third][one_third]P1160267[/one_third][one_third_last]et enfin l’arrivée à Notre Dame de la Gorge, très, très baroque. Le retour vers Argentières semble plus difficile que de monter à l’Arpette: on rejoint le camping, on récupère nos affaires, on prend la navette, on prend le bus jusqu’à la gare de St-Gervais, on prend le train pour Argentières, on récupère l’automobile et là plus d’hôtel de libre ! Heureusement une négociation rondement menée avec l’Hôtel Alpina à Chamonix nous permet de bénéficier d’une chambre vue sur Cham!  [/one_third_last]

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[one_third]P1160273[/one_third][one_third]P1160272[/one_third][one_third_last]ça commence par un petit déje dans la zone piétonne avec croissants : c’est fou ce que ça fait du bien de voir des bâtiments, des gens,bref vive la foule….Un dernier tour dans Chamonix [/one_third_last]

[one_third]P1160282[/one_third][one_third]P1160277[/one_third][one_third_last]P1160280[/one_third_last]

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Voilà le tour du Mont Blanc est terminé et le bilan est le suivant:

  • Michel : 0 ampoule et Fabienne: 1 ampoule entre l’orteil et son voisin ( photos sur demande)
  • On a rencontré 2 Sud-africains, 1 Allemand de Tübingen, un californien qui avait 2 mois de vacances par an, 2 Hollandais de Rotterdam dont une parlait parfaitement le french, des japonais qui criaient « up,up,up » et à qui j’ai répondu  » down, down, down, », 5 femmes déchaînées (sans leur mari évidemment), 1 footballeuse de Molsheim , sa copine du même lieu, 2 américaines championnes du monde de randonnée à la course, un lorrain qui terminait les journées en courant puis recherchait toujours en courant son beauf beaucoup moins givré, un New-zélandais avec sa copine de Londres, un italien et son fils de 14 ans qui finissait le tour, la fille et son père de 80 ans de Grenoble, un réceptionniste de l’hôtel qui a vue la finale de basket de la Sig, 10 japonaises à la queue leu leu accusant au moins 800 ans d’âge cumulé, un américain qui montait au col du bonhomme en écoutant Edith Piaf et 2 américaines qui sont partis bien trop tard pour arriver au col avant la nuit,
  • On a bien fait d’acheter de bonnes chaussures même si je marchais en ne nouant pas jusqu’en haut.
  • On a bien fait de se faire livrer les bagages sans problème de livraison
  • On a eu un sacré bol avec le temps
  • On s’est planté une fois ( je me fouette tous les matins à cause de cela)

Tchao.

 

Michel et Fabienne

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