Jour 3 : Bolzano – Trento (61 km)

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Jour 3 : Bolzano – Trento (61 km)

Après une nuit difficile dans ce dortoir de phtisique, on décide de se séparer : je parle de notre groupe et pas de notre couple. Big Smile

Car il y a 2 routes : l’une difficile et pentue qui passe par la route des vins, l’autre toute droite et plane qui relie Meran à Trento. De plus, on va en profiter pour visiter le musée archéologique de Bolzano. Il s’agit d’abord de rejoindre le centre car il y a qq km de notre taudis au centre de Bolzano.

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Le musée archéologique est en plein centre  cela vaut vraiment le détour

http://www.iceman.it/de

Ci dessous un intéressant article du Point .

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Les mystères de l’histoire – La malédiction d’Ötzi

ParFlorence Colombani (Article du POINT 13/08/2012)

Un archéologue britannique disait que la première chose à faire en cas de découverte importante était… d’allumer une clope. Monsieur et madame Simon, eux, se sont précipités chez les gendarmes. Le 19 septembre 1991, ce couple d’alpinistes découvre, à la frontière austro-italienne, sur un glacier culminant à 3 200 mètres, un cadavre émergeant partiellement d’une langue de glace. Le lendemain, les gendarmes se rendent sur place et comprennent vite que le cas n’est pas de leur ressort. Le sujet n’est pas habillé comme un alpiniste ni comme un dandy. Il porte des vêtements loqueteux, faits de peaux de bête et de tissus en fibres végétales tressées. La mort n’est pas récente. La peau est momifiée. À côté de lui se trouvent encore un arc et quelques outils, dont une belle hache de cuivre.

Vingt-quatre heures s’écoulent entre l’intervention des Simon et celle des gendarmes. Entre-temps, des randonneurs peu scrupuleux profanent les lieux. L’arc est cassé, puis fiché dans la glace comme un vulgaire bâton. Le couteau que la momie tenait dans la main disparaît. Ses habits, faits de pièces rapiécées, sont déchirés. L’homme des glaces n’en a pas fini avec les vivants. Son corps est dégagé des glaces par un marteau-piqueur à compression. Avant que les scientifiques n’interviennent, le voilà déjà amputé d’une partie du fessier et d’une cuisse. Puis, à bord de l’hélicoptère, c’est son bras, fragilisé par le gel, qui se brise. Au début, on pense, vu ses proportions, que c’est une femme. Lorsque le corps est exhumé, pas de seins qui pointent, mais quelque chose qui ressemble à des organes génitaux.

Des origines corses ou sardes

La momie congelée est transportée à l’institut médico-légal d’Innsbruck pour être expertisée par Konrad Spindler, professeur d’archéologie. L’homme des neiges est baptisé Ötzi, non pas en hommage au chanteur autrichien DJ Ötzi, mais au massif de l’Otztal dans lequel il a été retrouvé. Une enquête passionnante commence alors pour les chercheurs. Ötzi n’est ni un montagnard récemment décédé ni une momie égyptienne transportée là pour un canular, comme on l’a cru un temps. C’est un homme d’environ 45 ans du début de l’âge de bronze, vieux de 5 300 ans, dont les origines pourraient être corses ou sardes. Il porte des incisives très écartées, type « dents du bonheur », une barbe, une amulette autour du cou et des poux, congelés en même temps que lui. D’une morphologie athlétique, son état de santé n’est pas folichon. Plusieurs côtes sont en voie de consolidation. L’examen des cheveux révèle une névrose, et l’analyse du seul ongle récupéré une anomalie caractéristique d’un stress intense. Il ne digère pas le lactose. Son estomac est infesté d’oeufs de trichine, un parasite intestinal qu’il soignait avec un champignon retrouvé dans une bourse en cuir. On retrouve également des bactéries du genre Borrelia, traces possibles de la maladie de Lyme. Ses poumons sont encrassés par la fumée des feux de camp. La présence de trois calculs biliaires indique un régime riche en protéines. La veille de sa mort, il a mangé de la chèvre sauvage.

Son état de conservation est stupéfiant. Même ses yeux marron sont préservés. Mais un détail cloche. Où est donc passé son pénis ? Questions et rumeurs alambiquées vont s’enchaîner et déclencher fantasmes et comportements pour le moins étonnants. Konrad Spindler, chargé de l’enquête scientifique, est soupçonné, un temps, d’avoir dérobé l’attribut. On raconte qu’une bête sauvage l’a dévoré – l’attribut, pas Konrad. Ou encore qu’il a été vendu à un collectionneur de sexes préhistoriques. Une autre hypothèse avance qu’Ötzi, pris en flagrant délit d’adultère, aurait été émasculé par le mari trompé. Finalement, quand le rapport d’autopsie paraît en 1993, on apprend que les organes génitaux d’ »Hibernatus » sont bien en place et intacts. Simplement, la glace en avait singulièrement réduit les dimensions. Peut-être va-t-on aussi retrouver du sperme utilisable, puisque congelé comme dans une banque du sperme ? La machine médiatique s’emballe. Des Autrichiennes veulent se faire inséminer et porter l’enfant d’Ötzi. Un magazine homo viennois Lambda-Nachrichten révèle que la semence n’est pas dans les testicules, mais dans le rectum. Ötzi est promu icône préhistorique gay. En fait, les scientifiques n’ont jamais cherché de sperme dans le rectum pour la simple et bonne raison qu’ils ne l’ont jamais trouvé. Sans doute a-t-il été détruit par un coup de burin fatal. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne contenait pas de sperme.

Un véritable arsenal

Ce que faisait Ötzi sur le glacier autrichien de Similaun reste un mystère, mais ce qui est certain, c’est qu’il était équipé pour une très longue randonnée. Il a trouvé la mort un jour d’automne, car il avait emporté entre autres provisions des prunes sauvages que l’on cueille en cette saison. Il était en possession d’un véritable arsenal. On a retrouvé auprès de son arc – très long – quatorze flèches, dont deux apprêtées pour le tir, un poignard à lame de silex et un nécessaire pour allumer le feu. Son habillement à base de peaux de chèvre et de cerf ainsi que de fourrure est parfaitement adapté à la vie en montagne. L’analyse du corps, des vêtements et de l’outillage a permis de recueillir de précieux renseignements sur la vie quotidienne, les coutumes et les croyances à l’âge de bronze. À l’époque, les « décalcos » de Malabar à coller sur le revers d’une main n’existent pas encore, mais les tatouages sont des pratiques courantes. Les siens, encore visibles de part et d’autre de sa colonne vertébrale ainsi que sur ses jambes, sont intrigants. Ils se présentent sous la forme de traits et de croix. Leur vocation pourrait être thérapeutique et magique. Les radiographies montrent en effet que le sujet souffre d’arthrose aux points localisés par les tatouages. Ötzi a succombé à une mort violente, probablement lors d’un combat. Quand il a été retrouvé, son bras était levé devant lui, comme un geste de défense figé dans la mort. Il portait une blessure dans le dos, causée par une pointe de flèche qui a traversé l’omoplate.

Plusieurs hypothèses se sont succédé pour expliquer sa mort. Malgré la présence d’une gibecière, la chasse n’était pas le but de sa virée en montagne. Les uns y ont vu un berger qui aurait été pris dans le blizzard, car il a été retrouvé près d’un chemin de transhumance. Hypothèse infirmée par l’absence d’excréments d’un troupeau. Les autres, un forgeron ambulant et guérisseur qui aurait dû fuir après un échec : mais comment expliquer sa blessure à la main ? Ou encore un chercheur de cuivre, voire un chaman dont la sépulture aurait été placée sur une plate-forme rocheuse. Sa mort ressemble à une gravure qui figure sur un menhir contemporain d’Ötzi, dans laquelle on voit un homme abattu de dos par une flèche. Le corps aurait alors coulé avec le glacier, lové dans ce courant solide qu’un vent de sable hivernal de type foehn a fait fondre, révélant le corps congelé et déshydraté.

Sept morts en 14 ans

Mais, fait bien plus étrange que les circonstances de sa mort, cette momie, jaillie des profondeurs de la protohistoire, va porter en elle comme une malédiction. Plusieurs personnes liées à sa découverte, puis à son étude, trouvent la mort dans des circonstances que les médias estiment mystérieuses et inattendues. Victimes d’une vengeance sacrée, semblable à celle qui frappa les profanateurs de Toutankhamon ? Helmut Simon – le touriste allemand qui a découvert la momie -, trouve le premier la mort en 2004, dans cette même montagne, au cours d’une randonnée, à un jet de salive du lieu de l’extraction d’Ötzi. Dieter Warnecke, guide de haute montagne parti à la recherche d’Helmut, décède d’une crise cardiaque. Gunter Henn, chef de mission scientifique, le premier à avoir filmé la momie, meurt dans un accident de voiture alors qu’il se rend à une conférence sur le sujet. Le guide de haute montagne Kurt Fritz qui l’aidait au tournage et accompagnait le journaliste Rainer Hölz auprès de la momie est emporté par une avalanche. Le journaliste est frappé d’une tumeur au cerveau. L’archéologue Konrad Spindler, le premier à étudier la momie, avait déclaré : « La prochaine victime, c’est moi. » Il meurt d’une sclérose en plaques. Enfin, Tom Loy, le dernier de la liste, spécialiste en chimie moléculaire, perd la vie en 2005 d’une infection du sang, alors qu’il travaille au décryptage de l’ADN d’Ötzi, dont il a manipulé les structures les plus intimes. Soit, au total, sept morts suspectes en 14 ans !

Tous les morts n’ont pas été en contact direct avec la momie et les circonstances de leur mort n’ont rien de surnaturel. Les imaginations les plus fertiles vont alors penser que la momie aurait pu véhiculer avec elle un virus ou des bactéries propres à expliquer au moins les morts par maladie. Celle de Ramsès II fut attaquée soudainement par des bactéries et des champignons toxiques pour les poumons, nécessitant un long traitement en France. Or, Ötzi est une momie naturelle, congelée après sa mort, et non momifiée selon les rites traditionnels. On voit mal comment des spores de champignons congelés auraient pu déclencher une sclérose en plaques. Par ailleurs, pourquoi Juanita, la momie inca, découverte en 1995, n’a-t-elle pas frappé de sa malédiction ceux qui l’ont réveillée sur le mont Ampato à 6 380 mètres d’altitude ? Comme Ötzi, elle est morte d’une mort violente et avait de bonnes raisons de se venger : elle n’avait que treize ans lorsque des cinglés l’ont jetée, vivante, dans le volcan en éruption pour apaiser la colère des dieux.

La vision d’une momie met mal à l’aise, car c’est un cadavre avec encore un visage humain. Pour l’anecdote, il y a trois ans, au cours d’un voyage dans l’Ouest égyptien, nous sommes tombée nez à nez avec une momie extrêmement bien conservée que des pilleurs de tombes avaient balancée sur le chemin comme un vulgaire tas de fagots. On s’est bien gardée de rapporter dans nos bagages un bout de bandelette, en guise de souvenir

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Et voici la momie ÖTZI ( photo internet car pas de photo possible )

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En fait il était comme cela.

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Sa mort serait dû à une flèche, Fabienne qui a vu la Radio confirme.

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Quelques vues de Bolzano

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Fabienne est en grande forme , je n’arrive même pas à la photographier

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Un pont et un tunnel plus tard,

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On est sur une merveilleuse petite route qui surplombe Bolzano

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Les vignes ont une structure similaire mais visiblement avec une densité plants/hectare plus importante ; Il existe aussi des vignes en terrasse

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Pause à Saint-Michel, où nous décidons non pas de boire du cidre mais un coup de pinard. Nous devons confisquer la bouteille à  Monique, histoire de ne pas avoir de problèmes avec le beauf en rentrant

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On a gouté le rouge : mouais ….

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Suite du parcours où les gonzesses ont essayé de me semer : peine perdu !!

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On passe par les villages de Traminer qui doit être à l’origine du nom de cépage alsacien.

[learn_more] Le Gewurztraminer a une étymologie particulière, qui tient à la fois de l’allemand Gewürz (épicé) et du Savagnin Rose (le Traminer), un plant de vigne qui en mutant a donné le Gewurztraminer. Le cépage originel provient de la région de Tramine, autrefois ville de l’empire austro-hongrois, mais aujourd’hui italienne. Après son introduction en Alsace en 1870, il s’est acclimaté d’une façon particulière en devenant plus épicé, pour devenir le Gewurztraminer, et remplacer peu à peu le vieux Traminer. [/learn_more]

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Le cyclotourisme a ça de sympathique il  permet un échange souvent fructueux et réciproque sur les trajets et directions à prendre.

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Arrivée sur TRENTO après un méga détour

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On est en Italie et le soir, on mange quoi déjà ?

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et au dessert ?

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