Arrivée sur Nauders et jour 1 : Nauders – Schlanders (env. 53 km) .

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Jour 0 : on arrive

Nauders n’est qu’à 500 km de Strasbourg mais il faut 6 heures pour y arriver (inclus les pauses pipi de ces dames et la pause syndicale)

Ce charmant patelin autrichien à 1400 m d’altitude n’est pas connu pour ses innombrables fontaines, ni pour sa très belle décoration de l’autel à l’église,

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mais plutôt pour cuisiner le plus grand « Wienerschnitzler d’Autriche » ( enfin c’est ce qui est écrit sur le panneau !)

 

ce qui doit aussi être d’après moi le plus grand d’Europe voir du monde  car je vois mal ce trophée être détroné par le restaurant autrichien de Calcutta ou celui de Buenos-Aires. Bon faudra vérifier histoire de ne pas faire de pub mensongère .

Bref , je joins la photo de ce méga plat en format 800 x 600 pixels des fois que vous ne me croiriez pas.

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Il fallait avoir un appétit lepaigien pour terminer ce morceau. Ce qui fut le cas.

 

Jour 1 : Nauders (Autriche )- Schlanders ( Italie ) 53 km.

On est le 25 mai 2013.

La météo du mois de mai est connue pour son côté versatile voir rebelle, météorologiquement parlant.

Mais cette fois, cela dépasse de loin les prévisions les plus pessimistes de Louis Bodin sur RTL.

Car ce matin sur Nauders, il neige, il fait 6°C et la brume nous rappelle qu’on aurait mieux fait d’écouter Monique et de prendre un aller simple pour les Maldives. Bon, c’est vrai que faire du vélo aux Maldives, c’est pas connu pour être un must dans les écoles de cyclistes.

  

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Mais, Dieu merci, le petit dèj au « Montanara » est à la hauteur des espérances de mes belles soeurs, grandes connaisseuses des petit déj.

 On se prépare dans la bonne humeur

  

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Bon la petite dernière pour la route (le blaireau à droite c’est moi …)

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Et hop on se casse ; d’ailleurs il a suffit de menacer le ciel d’un chant grégorien entonné par Jean-François que celui-ci s’éclaircit.

On passe devant le château de Nauders et le « Reschenpass ».

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Auf wiedersehen  et bonjourno ……euh non guten Tag car au Tyrol du sud, on parle allemand depuis en fait toujours …

 [two_third_last][learn_more caption= »Histoire du Tyrol du sud »]

Histoire du Tyrol du sud

 

L’ensemble de la région était autrichienne jusqu’en 1919, quand elle fut rattachée à l’Italie à l’issue de la Première Guerre mondiale. Le territoire fut rebaptisée Venezia Tridentina. Le régime fasciste essaya d’italianiser la population de langue allemande, mais sans succès. Au même moment, il favorisa une immigration italienne massive.

Quand l’Allemagne nazie annexe l’Autriche en 1938, un grand espoir renaît. L’Allemagne est au Brenner! La propagande nazie se répand aussi au Tyrol du Sud. Mais comme Hitler a besoin de Mussolini comme allié dans ses entreprises; il ne va pas se fâcher avec lui pour quelque 250 000 Allemands. Pas question d’annexer ce territoire. La solution est trouvée: ce sera l’OPTION, qui va déclencher un drame et déchirer les familles. La question est simple et difficile à la fois pour une population attachée à son terroir. Faut-il rester allemand en abandonnant son terroir millénaire, en s’installant ailleurs, (et pas nécessairement dans le Reich, il est question de la France-Comté (Besançon, ça sonne comme Bozen, non, et puis il y a des vaches, des montagnes, dans le Jura…), et même de l’Ukraine ou de la Bessarabie. Et l’on fait croire à ceux qui veulent rester qu’ils deviendront Italiens et qu’ils seront dispersés sur tout le territoire italien. Ce serait donc la solution finale du problème sud-tyrolien, la purification ethnique « propre ». En fin de compte, 86 % des Tyroliens du Sud sont favorables à l’option « Heim ins Reich ». Et l’évacuation commence dès 1939. Ceux qui restent (« Dableiber ») sont considérés comme des traitres et livrés à la vindicte publique. Au total, ce seront 75 000 Tyroliens qui partiront, vers le Tyrol du Nord, Salzbourg et la Bavière. Mussolini cherche à freiner le mouvement en promettant que les « restants » resteront dans le Haut-Adige. Puis l’effort de guerre qui nécessite des trains pour les troupes et finalement le renversement de Mussolini en 1943 arrêteront l’hémorragie. L’Italie devenant pays ennemi et occupé, les Allemands restants sont enrôlés dans des bataillons de police allemands, au mépris du droit des peuples. Quand à ceux qui ont opté pour le Reich, ils ont été automatiquement enrôlés dans la Wehrmacht, comme les Alsaciens-Lorrains.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Adige resta à l’Italie, mais les Alliés imposèrent à l’Italie un traité de protection de la minorité de langue allemande, octroyant une vraie autonomie à la province de Bolzano (Accord De Gasperi-Gruber, 5 septembre 1946). Le président du conseil italien, Alcide de Gasperi, originaire de Pieve Tesino en province de Trente, voulut élargir cette autonomie à ses concitoyens. Ainsi fut créée la région Trentin-Haut-Adige, où les Italiens étaient majoritaires, rendant impossible l’auto administration des Tyroliens du sud. Pour cette raison et par l’arrivée d’autres immigrés italiens, l’insatisfaction de la population allemande crût et culmina dans les années 1960 avec le mouvement terroriste du BAS (all. Befreiungsausschuss Südtirol – Comité pour la libération du Tyrol du Sud), pour obtenir la réunification du Tyrol au sein de l’Autriche. Au début, les actions étaient dirigées exclusivement contre les biens (monuments fascistes, lignes électriques) et non contre les personnes. À la suite de l’action des carabiniers et de la justice la lutte se durcit coûtant la vie à une vingtaine de personnes entre les forces de l’ordre italiennes, la population italienne et la soi-disant résistance autochtone.

En 1972, un nouveau statut d’autonomie entra en vigueur. La plupart des compétences législatives et administratives ainsi que les ressources financières ont été transférées de la région Trentin-Haut-Adige aux deux provinces de Trente et Bolzano.

[/learn_more]

 

Graun  ou l’histoire du village englouti

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Je me suis interessé à cette histoire et j’ai trouvé sur un site les explications suivantes:

[two_third_last][learn_more caption= »Histoire du village englouti »]

Histoire du village englouti

Traduction  :La tragédie du lac de Resia 1949-1950

Pour la production d’énergie électrique les villages de Curon Venosta, Resia (en partie) ainsi que les anciens hameaux de Arlund, Piz,Gorf, et Stockerhöfer (San Valentino) ont été engloutis et supprimés.Un énorme lac artificiel de 677 hectares fut créé, détruisant violement une colonisation quasi millénaire et le contexte culturel du haut plateau du col Resia.

En 1939 le premier projet italien de barrage sur les lacs naturels Resia et Mittelsee (+5 m) fut modifié par le régime fasciste de l’époque à 22 m (+17 m). Tout cela s’est fait sans en informer la population, sans enquête légale et encore moins écologique.

Les habitants furent contraints à l’expropriation sans indemnisation, et à émigrer ou se déplacer, « au nom de l’intérêt national pour le renforcement de l’industrie nationale ».

La seconde guerre mondiale retarda les travaux. Des investisseurs suisses vinrent palier aux difficultés de financement de la société gestionnaire après la guerre. En 1949 la première énergie produite en hiver fut livrée à la Suisse, pour rembourser le capital.

Le Haut-Adige et les communes concernées étaient impuissantes. A cause du régime fasciste de 1923 à 1952 les communes n’ont eu aucun représentant élu (conseil municipal, maire). C’est seulement depuis 1948 que le Haut-Adige a un conseil provincial élu.

Pendant l’été de 1950 tous les constructions furent dynamités et inondés, les habitants forcés à émigrer ou se réfugier dans un village de baraquements pour une durée de 2 ans. La tour romane datant du XIV ème siècle fut laissée sur place pour des raisons de préservation architecturale.Pendant les années suivantes et jusqu’en 1973 l’administration du Haut-Adige a effectué d’importants travaux d’assainissement et 35 hectares de terres furent gagnés sur la superficie du lac.

Conséquences

70 % de la population a émigré

181 maisons et édifices agricoles dynamités

514 hectares de terres agricoles perdues

– 70 % de bétail

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Bon finalement, c’est quoi qu’on fait en vélo ?

Eh bien on suit l’ADIGE (nom french qui provient de l’occupation napoléonienne ) ou l’ Etschental

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Hi,Hi  Jean-Francois qui perd son bérêt : on rassure le cycliste , ce n’était pas un ovni.

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Quelques vestiges vieux et moins vieux avec la pause

 

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Avant d’arriver à Graun (que je regrette de n’avoir pas visité) mais bon on s’attarde pas vu que ce sont les français qui ont incendié Graun en 1799 et on a pas envie de finir sur un bucher …

 

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Allez on continue des fois sur des « schotten weg », chemin non goudronné.

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L’Adige s’élargit

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Avant d’arriver à l’immense verger tyrolien avec ces 5 Millions de pommes sur 18000 hectares ; et pourquoi là ?

Je pense que cela est dû essentiellement aux 300 jours d’ensoleillement avec 1200 heures de soleil.

En retard cette année, les pommes !

 

 

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Bien sur, le groupe peut être en proie au doute…

 

Présentation1

 

 

Mais on voit le bout du tunnel…

 

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On dort à Schlanders, petite ville sympa, avec une zone piétonne. On a pas pu empêcher Jean-François à continuer à s’entrainer sur le vélo du fils du patron.

 

 

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